Il y a derrière les plats de notre enfance, l’intuition qu’un autre monde existe. Il est étrange, caché derrière les apparences, il ne demande qu’à se révéler. Il suffit pour cela de se trouver au bon endroit. Chez Gil Renard, par exemple. Lui se fiche d’être de son temps. Le passé, le présent, il en joue. Sa Polenta, je l’ai goûté en cuisine, sur un coin de table, dans un équilibre précaire. Elle provoqua chez moi une appétence, une tentation.. enrichies peut être du trouble d’une nostalgie dont je me méfie toujours. D’une cueillère en bois d’olivier sans cesse en mouvement, il aura fallu longtemps la retourner, la caresser, et qu’elle soit amoureuse sans être collante. La sauce est sans épaisseur, bien liée, chargée de parfums d’humus, de champignons et d’herbes fraîches… Je retournerai à la table de Gil Renard (sous la tonnelle). Tout en haut, à Bormes-les-mimosas. Le chemin est long, la pente dure, mais je le ferai à pieds. L’occasion d’alléger ma glycémie, et m’autoriser à goûter aussi … à la Fine Caillette de Bormes au foie Gras, à la Daube Borméenne, à la Crème brûlée au confit de châtaignes… T. 0494713484
en savoir plus … https://cutt.ly/gWvPJ8O