Ça devait être un lieu de curiosité et de découverte des vins du monde, c'est devenu un lieu de partage et d'amitié. Dans Sa Cave, Alexandre Dimitch nous livre un récit d'explorations vigneronnes où Rosés de Provence côtoient Côtes du Rhône, vins de Bourgogne, de Loire, du Languedoc, d'Italie et d'ailleurs,...
Le vieux puits, les cyprès, l’olivier, l’éclat des Petunia, à midi l’ombre et le frais, la douceur de l’éclairage du soir, les contorsions des bois flottés comme des bibelots vivants. Pour un temps, ce sera merveilleux…
De son village natal, il connait les coins à champignons, cueille les asperges sauvages, porte le travail de ses amis d'enfance... il aime l'agneau de Thierry Capolino, le miel de Stéphane Léonelli. Finalement, le monde extérieur n'a jamais retrouvé les dimensions de la cour de récréation de Saint-Julien-Les-Montagner. Que s'est-il passé depuis... tout ce qu'il a appris ensuite était déjà là, en germe.
La pâte au remarquable velouté est souple, soyeuse. Gourmande comme l'Italie, parfaite comme l'Asie, elle s'enveloppe et fond en bouche dans un fin et onctueux bouillon de volailles monté en beurre... Puissance et longueur du foie gras, parfums boisés d'une Julienne de truffe, accent tonique du parmesan....
Rien dans cette belle maison ne se fait sans ferveur,… et l'avenir se construit. Sophie gère et embellit le quotidien, cette année encore, Bar à vin, terrasses et vérandas seront le théâtre de quelques belles soirées Jazz…
Il suffit de pousser la porte de l'Hostellerie, et la passion de Philippe Da Silva transparaît. Encore… et pour longtemps.... Anthony Salièges et la Belle Maison de Pennafort n'héritent pas du macaron de Philippe da Silva. On n'attendait pas du Michelin qu'il fasse du sentiment, il est là pour faire des affaires… A défaut de faire l'actualité.
Il n'invente rien et même quand il copie, il n'est pas attentif. Ce qu'il savait des choux farcis, de la Daube, de la Blanquette, lui avait été transmis par Mamita et tante Anna. Des mains connues de lui seul et qui ne l'ont jamais libéré de la peur de faire mal. En cuisine, il se sentait en danger, d'avoir tapé à la porte d'une prestigieuse école de cuisine l'a rassuré. Il n'a plus peur… Mais il a toujours mal. ..
Sa bouillabaisse, elle m’avait coûté un bras. Mon pote Costa, pigiste dans une revue gastronomique avait promis que je m’en souviendrais longtemps. J’essaie encore d’en retrouver le souvenir. Je l’ai payée trop cher, ça, je m’en souviens. ..
l y a batlle entre Thierry Marx pratiquant assidu des arts martiaux et Michel Edouard Leclerc qui sait si bien tordre le bras de nos petits producteurs. Jusqu’à ce jour nos toqués se tenaient bien dans le monde, prenant soin de ne pas choquer les grands manœuvriers de la machine à produire. Prenant partie pour les nutriments dans les aliments, sans jamais évoquer la FNSEA, contre les pesticides sans s’élever contre Bayer Monsanto, …
Pour alléger nos peines, on a parfois transformé les personnes précaires en êtres de fiction. On ne fait pas à manger aux êtres de fiction, il suffit de refermer son journal, éteindre son écran pour les renvoyer chez eux. En 2022, on s'assoit ensemble, en même temps, à la même table !
Il y a derrière les plats de notre enfance, l’intuition qu’un autre monde existe. Il est étrange, caché derrière les apparences, il ne demande qu’à se révèler. Il suffit pour cela de se trouver au bon endroit. Chez Gil Renard, par exemple. Lui se fiche d’être de son temps. Le passé, le présent, il en joue. Sa Polenta, je l’ai goûté en cuisine, sur un coin de table, dans un équilibre précaire. Elle provoqua chez moi une appétence, une tentation..
On ne se souvient pas seulement d'un livre qu'on a lu , d'un poisson qui nous a régalé… on se souvient aussi des moments où on a lu et dégusté. On a aussi bavardé, rigolé, trinqué, baroudé
L'Amandier est la maison du besoin de nostalgie et de tendresse. L'entrée nous rassure, l'escalier nous invite, les salons nous apaisent, les gens de salles nous mettent à l'aise, la cuisine de Sébastien nous amadoue, la terrasse et la vue sur le pays de Grasse nous éblouissent... Picasso, Fernand Léger, Picabia, Yves Saint Laurent, Chr
A chacune de ses prestations devant la presse, il se montre brillant. Il emploie les bons mots et sait parler en images, allonger les hésitations, multiplier les confidences, corriger les idées reçues. Devant les caméras des "Racines et des ailes" il nous avait raconté la tuber melanosporum comme personne avant lui. Mais ce qu'il préfère ....
Je l’avais rangé parmi les taiseux, mais des amis mareyeurs m’ont confié qu’il est souvent sur place à choisir son poisson, dès 5h du mat. Ça ne laisse pas de temps à la conversation…. A Bormes-les-mimosas, chaque année je remontais l’interminable butte qui mène à son repaire et retapais à sa porte. Un blogger sachant à peine écrire a tant de choses à dire de l’existence et du talent d’un Chef comme Gil Renard. Il
Seulement une envie de rejoindre le réel, à l’abri de la contamination par la com. Tout près aussi des produits et de ceux qui les travaillent. L’agneau des Alpilles, le foin de La Crau, les poulettes de Géraldine Conay, les petits légumes de Fabien Dumont.. Les saisons sont dans l’assiette, les vins de Dominique Hauvette dans les verres, Flavie et Ivan commentent, recommandent, conseillent…
Carrossé façon Pininfarina, avec sous le capot ce qu'il faut pour aller loin. Ils sont trois : le contrôle, l'instinct et la virtuosité. David, Vincent, et Gildas pratiquent les sentiers locaux et bifurquent vers des pistes aux senteurs japonisantes. Ils sont assez doués pour ne pas aller dans tous les sens. Tout ça chante clair. A la lecture de la carte, je pressentais déjà la rencontre heureuse de l'huître et du
On peut le déguster blanc et fondant à partir de 12 jours d'affinage, au terme de son premier mois, il entre dans sa vie d'adulte. Il n'a plus la blancheur du nourrisson. Désencombré de sa fraîcheur, les moisissures lui donnent du caractère…
Enfant, Julie ramassait les tomates, les poivrons, les aubergines plantés par son papa maraicher. Chez Pic, personne n'épluchait les légumes mieux qu'elle, mais rapidement Anne-Sophie la rapprocha des responsabilités. Avec Ducasse, au Louis XV à Monaco, elle grandit encore,... jusqu'à comprendre que la femme d'aujourd'hui est aux commandes. Carole Beaupied-Puetzer lui confia celles des cuisines de La Benvengudo. En cet automne, Julie Chaix nous propose une carte inspirée de son histoire, de ses goûts, de
C’est sa création majeure, elle contient tout Bajade. Une prose culinaire inspirée de la simplicité, proche de la cour de ferme et du bon sens paysan.
Pour en savoir plus, j'ai goûté les Langoustines tièdes sur des cannellonis à la niçoise … C'est sûr, ce garçon a aimé la cuisine de sa mamie. David est radieux, sa cuisine l'est aussi.
C’est une jolie carte aux senteurs de bois et d’humus, jus de viandes, champignons, bouillons de poissons, de legumes,.. que Mickaël Labat Gest nous propose à la Table du Calalou à Moissac Bellevue. La Bastide s’ouvre aux réjouissances gastronomiques de l’automne, l’occasion pour Table de Chef de goûter à la
Gérald Passédat ne dirige plus les cuisines du Lutetia à Paris. A mon avis, il a déjà beaucoup à faire à Marseille. L'inconvénient avec les grands chefs c'est qu'ils ne sont jamais là quand on s'assoit à leur table. Ils ne sont pas ailleurs, ils sont nulle part. Gérald Passédat partageait son existence entre n'être pas au Petit Nice à Marseille et n'être pas au Lutetia à Paris. Il y a peu, il consacrait aussi une large partie de son temps à n'être pas au Môle du Mucem, ni Chez Albertine, autres affaires marseillaises.
On l'écoute volontiers évoquer ses passages chez Michel Vignaud à Chablis, Jean Luc Barnabet à Auxerre,... mais Jérémy da Fonseca nous parle surtout d'avenir. Avec Julie, c'est à Corps La Salette qu'ils ont posé leurs valises. Les pèlerins affluent, Notre-Dame de la Salette est proche, les maisons sont coquettes et fleuries comme l'Hôtel de la Poste, un ancien Relais de Poste qu'ils ont acquis en 2015. Tous les deux jouent dans la même cour, celle...
J'ai longtemps ignoré la parenthèse vénitienne de Port-Grimaud, considérant ce montage d'hommes d'affaires déterminés comme une triste et sombre prédiction de lendemains désenchantés. J'ai mis fin à ce véto idéologique lorsque j'ai appris que Jean Claude Paillard est l'heureux chef propriétaire du "Café Telline" à Port Grimaud.
Le Cantre Bleu est passé sur le grill, .. et je l'ai découpé. Dans le poisson, je m'acharne à déloger les chairs dans les replis de la tête, je gratte près de l'arête, des cartilages, je suce la naissance des nageoires. Détachées de l'arête principale, les chairs nourries de leur jus vinaigré, reposent dans le grand plat avec laurier, thym, piment (un soupçon). Les filets sont d'un blanc nuageux, ils ont bu la lumière ambiante et une lueur semble s'en dégager. Dressés sur une assiette blanche, ils se distinguent à peine lorsqu'on les porte en bouche. Des bouchées chaudes, lisses et iodées, la chair souple et moëlleuse fond presque sous la langue. La cuisson est remarquable....
Je préférais quand les belles fontaines de nos villages, n'affichaient pas : "Eau non potable" Je préférais quand je buvais au filet d'eau de source qui coulait au milieu des figuiers sauvages, quartier des Aygalades à Marseille. Je préférais quand le serveur ne demandait pas systematiquement : "Qu'est-ce qui vous ferait plaisir m'sieurs dames"
Le Mas Candille a pavé le passage qui a mené Basile Arnaud de l'apprentissage jusqu'à son départ pour Londres. Cet éblouissement que, de génération en génération, produisent les voyages sur les jeunes hommes. Il est vrai que Soho ne fait pas le même effet à dix huit ans qu'à soixante-huit. Pourtant, Basile est demeuré en tout, un enfant de Mougins... il vient de s'offrir une nouvelle enfance en prenant la direction de la belle maison mouginoise. Avec son staff, il nous soigne actuellement aux petites fleurs de courgettes en Tempura,.....
Persuadé que l'évènement sanitaire que nous avons traversé ne peut engendrer autre chose que de l'humanité, Denis Fetisson recentre son énergie... Il s'adonne désormais exclusivement à la Place de Mougins, s'allégeant de l'Amandier qu'il a longtemps accompagnée. Le cœur de son métier, c'est la vie. Tout simplement. Les racines de Denis plongent dans une terre reposée, arpentée par des éleveurs,
C'ETAIT LA PLACE DE L'AMOUR, nous avait dit Claude Luca auteur avec François Marie Luca de la belle affiche réunissant les brillants animateurs de la Place aux Huiles et du Cours d'Estienne d'Orves.... Elle l'est redevenue. Avec des contraintes que ses habitués à la fête comprennent bien et acceptent. Les beaux jours, les belles soirées, les tablées où l'on refait le monde, le mouvement, les lumières...
La liste est longue des enfants de bistrotiers qui prennent la toque, on ne les retrouvera pas comme les enfants de stars dans la chronique people, mais plutot dans les bonnes pages des meilleures chroniques gourmandes. C'est l'histoire d'Eric Autin Maitre Restaurateur qui a grandi dans la brasserie parisienne de son papa, et ouvre en 2014 le Rest'Authentique à Quincampoix. Paris-Normandie, voie vers les ports, le monde, lui qui a le goût des épices, des herbes, des saveurs d'ailleurs. Il voyage, mais c'est toujours l'authenticité que l'on trouve dans ses bagages. Il connait les produits, ils seront frais et de saison. Il aime travailler avec....
Dénouement heureux d'une matinée au ciel plombé, à la pluie fine sans fin. Les jours sans promesse, il faut frapper à la porte de Paul Bajade, aux Chênes Verts à Tourtour. Une si jolie maison aux volets verts, à l'intérieur charmant, chaud, tout de bois, de murs blancs et de couleurs vives. Chez Bajade, l'un des maîtres de la truffe tuber melanosporum. La vraie, la noire... Une carte facile à lire,
Pas de ces campagnes isolées où l’on ne se rencontre plus que dans les déchetteries. Non, en léger retrait de la N7, à quinze minutes d’Aix-en-Provence, de Puyricard, d’Eguilles, cinq de Saint-Cannat,… Nicolas Bottero vole vers les étoiles, mais il creuse aussi avec patience
Il n'a pas remanié sa philosophie de chef cuisinier. Ne l'a même pas réprimée, il l'a seulement accompagnée vers l'évidence de son métier : le partage... Ses fans lui reprochent sa discrétion, il ne sait pas faire des compromis avec l'industrie de l'image. Il aime se retrouver à AUPS le jour d'ouverture du marché aux truffes. Aujourd'hui 21 novembre, il est là,...
Évoquer La Bastide de Moustiers, c’est évidemment, une fois encore applaudir Ducasse, c’est à dire participer à la grande marche du monde de l’art culinaire,… et prendre position pour le bon dictateur. Car Ducasse, c’est un système totalisant, comme une eau qui se répand sur une plaque de métal. Il faut être patient pour trouver des points de rouille, des interstices et pénétrer ses préférences, ses faiblesses.
IL N'A PAS REMPLACÉ LE GRAND ROGER... On ne succède pas à un artiste... mais on l'oublie. C'est pourquoi Denis Fétisson veille à maintenir les lumières, toutes les lumières et le monde que Roger Vergé avait créé autour de lui. "La Place de Mougins", "L'Amandier", deux maisons nichées au cœur du quartier touristique sillonné chaque jour par des gens heureux : les touristes. Leur gaieté imprègne les rues, les terrasses, et par contagion, les visages d'hommes d'affaires en costumes sombres qui aux tables voisines déjeunent à l'eau minérale.....
Carrossé façon Pininfarina, avec sous le capot ce qu'il faut pour aller loin. Ils sont trois : le contrôle, l'instinct et la virtuosité. David, Vincent, et Gildas pratiquent les sentiers locaux et bifurquent vers des pistes aux senteurs japonisantes. Ils sont assez doués pour ne pas aller dans tous les sens. Tout ça chante clair. A la lecture de la carte, je pressentais déjà la rencontre heureuse de l'huître et du
S'attabler chez Jany Gleize, une fois dans sa vie, ce n'est pas assez. Il en faut au moins deux : quand on est jeune et quand on est vieux. C'est mon vécu. Une première où j'ai découvert le plaisir simple des mets, puis la deuxième ou je l'ai retrouvé. Tel qu'il fut. Jany Gleize évolue avec aisance entre la tradition d'Escoffier et la modernité. Discrètement, il ringardise les modernes et modernise les anciens. Un mélange d'élégance et de fraicheur, ça sent bon le thym et la sarriette qui prospèrent dans les collines voisines
Il est l'épicurien qui raconte, car la vie c'est aussi passer des soirées entières à refaire la liste des moments qui ont marqué notre existence. Il ne nous prédit pas un avenir plus beau. L'âge d'or, c'était la génération juste avant. La sienne.
Ce qu'il y a de bien quand on vieillit, c'est qu'on sait à quelle table on se régalera, car on les a toutes testées. Ou presque. J'aime celle de Sven Fuhrmann. On a pensé un temps qu'il réservait son art à la clientèle du remarquable 5 étoiles dirigé par Philipp Genner... mais les portes de l'Estelle en Camargue sont grandes ouvertes, et les gourmets se sont attablés devant son velouté aux petits pois et au lard de Colonata,
Il ne travaille pas avec Le Grand Livre de la Cuisine sur les genoux, ne consulte pas le Guide Michelin. Jamais, non plus, le désir d'avoir l'air de ce qu'il n'est pas. Son privilège ? Décider de ce qu'il fera de ses journées... Choisir les poissons du matin, surveiller les marmites sur le feu de bois, dresser les bouillabaisses,...
Tous ces bons moments qu'ils vivent à trois... Ils puisent de l'énergie dans les sourires et les yeux de leurs convives. Après le service, ils sont fourbus, mais ensemble. Le père Gély parle peu, depuis Loiseau à Saulieu, son chemin le raconte. Sa cuisine aussi. Il travaille avec les saisons, donne sa préférence aux petits marchés alentours, cueille ses herbes dans la colline. Jean-Philippe le fils ainé assure la partie pâtisserie. Laurence, son épouse, trouve les mots qui disent avec simplicité, le plaisir de recevoir, déniche les petits producteurs qu'elle nous proposera sur la carte. En salle, ou en séance de shooting, Matthias, leur plus jeune fils a du style. Il est à la bonne distance. Souvent un Nikon 5300 prêt à shooter, il fera partie de ces rares cuisiniers qui savent photographier et de ces rares photographes qui savent cuisiner. Alors que la terrasse était bondée, Hervé a gentiment accepté de cuisiner pour moi, une fleur de courgette et un merlu de ligne. J'ai demandé un verre de rosé, Laurence m'a suggéré Fontenille
Alain est charismatique et séducteur, et malgré ses amusantes petites lunettes rondes, Ducasse est froid et méthodique. Alain est un génie pour qui tout est facile, Ducasse calcule tout, évalue les risques…
Tant de cuisiniers médiocres ont du succès que cela a dissuadé Jean Claude Baldissera de le rechercher. Sa cuisine est tranquille, modeste, sent la viande persillée grillée au feu de bois, la pêche locale du petit Pierrot et le fromage frais de la Chèvrerie de Biscare... Il nous sert les plats qui ont nourri son enfance. A peine conçoit-on adolescent le projet de changer le monde, que la trentaine
Élevé par des maîtres qui n'ignorent rien des mystères et des charmes de la la melanosporum, Nicolas Pailhès vit au pays du diamant noir. Dans sa cuisine, il les sublime en bijoux savoureux et parfumés. Il y ajoute de la délicatesse et du talent. A l'Escapade, l'authenticité a du style. Il cuisine avec l'ail nouveau de Piolenc, l'olive noire de Nyons, ...... Mon pote Dominique (mon belge préféré), converti depuis longtemps à la truffe et .... au rosé de Provence...
Les Cures Marines, ce n’est plus cette vieille dame traumatisée qui se complait à montrer ses bijoux et qui ne parle que de ses amours d’autrefois. Elle renait aujourd’hui sous la signature MGallery, et la prise de direction des cuisines par Johan Thyriot. Il revient toujours au plus près de la nature, à Trouville ses assiettes racontent l’écume, la brume marine, le bord de mer. On y rencontre un petit producteur de saumon de Cherbourg, une maraichère de la ferme du Beau Hue à Saint-Pierre de Mailloc, l’équipage du « Gros Loulou »
BRC… Brigade de renseignements culinaires. Connu et recherché. Membre d'une bande de chefs français maîtres du monde alors que personne n'a voté pour eux. Il a toujours cette perfection bizarre. Bizarrement inutile. Flegmatique et tranquille. Il ne fait rien de mal puisque c'est un type bien. Il a un défaut, qu'il essaie bien de cacher.. mais pas si bien que ça, puisqu'on l'a tous vu ..... :
Le Guide Michelin, se charge chaque année de faire des exemples parmi ses plus jeunes chefs étoilés. Il leur apprend à quitter définitivement le paradis de l'enfance, les initie à la vie. Comme on apprendrait à avoir mal au coeur, un enseignement de la nausée. Une étoile confisquée, et les revoilà au milieu de jouets cassés, dans un paysage hivernal... C'est pourtant là, précisément, qu'ils découvriront l'existence de la liberté.