Je suis maladivement attaché à l’ancien monde. Celui que j’ai connu. J’aime les ruelles étroites, les vieilles pierres, les objets patinés. Dans les rues du centre aixois, on devine la volonté de protéger un décor qui semble n’avoir jamais eu aucune valeur d’usage. Comme si le monde industriel avait fixé le décor urbain et calibré, vieux pavés, corniches anciennes en legos emboitables. Aix en Provence à l’authenticité toujours contrôlée, demeure la merveille promise sur l’emballage.
Il faut y prévoir quelques étapes gourmandes. Le périmètre aixois est restreint, les enseignes s’accumulent et s’engorgent, faute souvent de monter très haut. J’irai chez Didier Nollet au Patio pour un retour du marché toujours inspiré… Chez « Les Inséparables » Christophe et Mathieu découvrir les petits producteurs locaux, peut-être chez Bottero(?) à Saint-Cannat, nouvelle coqueluche des gastronomes de la région … Je n’en repartirai qu’après reconstitution de mon stock de calissons.
